violences urbaines

L’Outre-mer doit être l’une des priorités du gouvernement : les territoires implosent, l'économie locale est en danger

Après la crise à Mayotte et en Nouvelle-Calédonie, c'est la Martinique qui brûle, au sens propre comme figuré. L'île est dans une situation catastrophique entre manifestations, opérations escargot, couvre-feu partiel et violences urbaines. 

La crise dans les territoires ultramarins doit être traitée prioritairement par l'Etat, son inaction serait, dans ce contexte, une erreur aux conséquences lourdes à court, moyen et long terme.

 

Les mobilisations contre la vie chère durent depuis le début du mois en Martinique et l'enjeu est plus que compréhensible, les prix étant infiniment plus élevés qu'en métropole, notamment sur l'alimentaire. Toutefois, l'impact de cette crise sur les entreprises, déjà très fragiles, peut être dévastateur.

Il est urgent de prendre des mesures fortes pour rétablir l’ordre et la sécurité, sans quoi l'économie locale risque de se voir affectée de manière irrémédiable. En Nouvelle-Calédonie, l’économie est au bord de l’effondrement. 

La CPME nationale et Dominique Vienne, membre du Comex en charge des CPME océaniques, sont aux côtés de ces territoires. Dans le prolongement des actions, nombreuses, menées par la Confédération, un entretien a été sollicité auprès du nouveau ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet.